/!\ Contexte

Chapitre 1 ~Le départ

Il existe une île dans le ciel. Tout le monde m’a pris pour quelqu’un de fous quand j’ai raconté cela. Mais c’est passé aux informations, de plus en plus. En effet, nous étions les Elus.
Tout le monde m’a encouragé quand je suis parti de chez moi. Ils étaient si fiers de moi. Naraka, le lycée qui faisait rêver…
J’ai souri et j’ai quitté ma campagne pour me rendre dans cette nouvelle ville, Naraka. C’était une nouvelle vie, loin de mes parents.  
Un lycée, 3 ans, un diplôme et le poste de haut fonctionnaire servi sur un plateau, quoi de plus merveilleux ! Et seulement parce que je pouvais voir cette île dans le ciel. C’était certainement un signe de Dieu.

Chapitre 2 ~ L’arrivée.

J’ai eu  un peu de mal à trouver mon chemin. Le lycée est un peu éloigné de la ville. Les gens sont assez accueillants. C’était à la limite de l’inquiétant. A chaque fois qu’ils apercevaient mon uniforme, ils devenaient gentils et même… compatissant.
Le lycée est très beau. C’est un style assez ancien et à première vue, assez austère. Mais le vieux parquet craquant a son charme. J’étais radieux : mon nouveau chez moi semblait être terriblement génial. La cérémonie s’est bien passée, assez banale, je dirai même. Il n’y avait aucun signe de prétention… ce que j’avais redouté.
En revanche, les élèves qui m’accompagnaient avaient l’air inquiet. Les examens étaient-ils si difficile que ça ?

Chapitre 3 ~ Le commencement.

J’étais dans la classe des trèfles. La répartition m’a interpelé d’abord. Etait-ce une répartition par nos qualités et défauts ? Dans la classe régnait un silence de mort quand je suis rentré. Notre professeur principal nous a distribué des drôles de papiers.

« Ce papier est la chose la plus importante de votre vie. Vous allez écrire un mot au centre du cercle qui se trouve sur le papier. Celui-ci doit représenter ce qui vous semble à chacun indispensable pour sortir victorieux du combat qui va commencer. ».

Tout le monde a commencé à écrire… enfin pas tout le monde car apparemment certains avaient autant d’inspiration que moi… J’ai finalement trouvé un mot que je considérais comme bien.

« Tout le monde a fini ? Bien, maintenant, prononcez le mot écrit à voix haute. »

C’est ce que je fis. Le papier devint bleuâtre. Puis il y eut un craquement, et le papier émit un grand « bip » comme si un encéphalogramme. Un claquement sec, une lumière vive et le papier disparut. A la place un tatouage fin s’enroulait autour de mon poignet… Exactement le mot qui était inscrit sur mon papier ! Les derniers mots résonnèrent dans ma tête longtemps après cette journée étrange.

Bienvenue à Narata. Ici, vous devrez vous battre pour réussir.